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La révolution numérique a accéléré et multiplié les usages associés à la donnée personnelle. Ainsi, la collecte et le traitement des données à caractère personnel intéressent des domaines aussi variés que l’économie numérique, la santé digitale, l’intelligence artificielle, la mobilité, l’éducation, l’urbanisation, les processus électoraux, les médias sociaux, les jeux et la sécurité. Sur ce point, la pandémie de Covid 19 a permis de mesurer l’impact du numérique dans la prise en charge sanitaire et la relance des activités économiques à l’échelle globale (carnet sanitaire, télétravail). Toutefois, l’usage de la technologie numérique n’est pas sans risque pour les individus et leurs droits fondamentaux. 

Ces dernières années, plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer les dérives dans le traitement automatisé des données à caractère personnel. Pour le cas de l’Afrique, ces revendications portent sur une régulation adaptée aux besoins du continent et sur la défense des droits et libertés touchant au numérique.  En Afrique, la régulation des données à caractère personnel connaît une évolution à géométrie variable. En effet, il existe divers instruments normatifs à portée nationale, régionale ou continentale, sans qu’une véritable harmonisation ne puisse être effective. Cette situation relève, en partie, de l’absence de législations internes pour beaucoup de pays africains. Actuellement, un peu moins de 35 pays disposent d’une législation sur les données personnelles. 

Pourtant, la donnée personnelle constitue un enjeu majeur pour l’Afrique, non seulement en raison de sa valeur économique, mais également dans ses rapports avec le renforcement de l’Etat de droit et de la démocratie. A cet effet, l’absence d’une politique forte de gestion des données expose les pays africains à une perte de souveraineté sur cette nouvelle ressource.

Tel est l’objectif de cette recherche interventionnelle dont l’ambition est de poser les jalons d’une production de connaissances à l’échelle continentale, afin d’éclairer la pratique de la protection des données personnelles. Cette approche scientifique vise à élaborer un outil d’aide à la décision pour la formulation des politiques publiques et/ou des réformes communautaires et législatives en Afrique.

Les principaux axes de recherche sont les suivants :


  • L’Etat digital
  • Le Capitalisme digital
  • Les droits de la personne

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